Inspirée par l’idée géniale d’un auteur québécois qui a lancé l’opération « le 12 août, j’achète un livre québécois », la communauté L’Invasion des Grenouilles propose à son tour d’organiser une opération similaire destinée à promouvoir la littérature francophone de SFFF (science-fiction/fantastique/fantasy) et d’horreur en France.
Les auteurs francophones de ces genres ont du talent, de l’imagination à revendre, et méritent d’être découverts.
Alors, « Le 1er septembre, j’achète un livre/ebook de SFFF/horreur francophone ».
Retrouvez sur Facebook le groupe L’Invasion des Grenouilles.
Pour l’occasion, je vais évoquer quelques titres SFFF francophones. Celui que je viens de finir (et que je vous conseille très fortement), celui que je lis actuellement et ceux que j’ai acheté aujourd’hui à l’occasion de cette manifestation.
La Dernière Terre, tome 2 : Des certitudes.
Je vous avais parlé l’an passé du premier tome de cette saga de Fantasy écrite par Magali Villeneuve : L’enfant meredhian. Un premier tome qui m’avait déjà enthousiasmé par ses personnages bien approfondis et par le style précis mais pas rébarbatif de Magali. Voici donc une brève chronique (ce n’est jamais évident de rentrer dans les détails lorsqu’il s’agit d’une suite, le risque de spoil étant non négligeable) de Des certitudes.
Ce second tome poursuit la saga sur ces bases, et fait même mieux. Non seulement, les personnages sont toujours aussi fouillés, mais ils évoluent suivant des voies pas forcément prévisibles. En particulier, Feor Elliem prend beaucoup d’ampleur dans cet opus et apparaît comme un de mes personnages favoris de ce début de saga (6 tomes sont prévus pour le moment).
Le style reste d’une rare précision, ce qui induit par moment un rythme de lecture plus lent pour bien savourer chaque nuance mise en place. À partir de la moitié du roman, les certitudes auxquelles le titre fait allusion se retrouvent irrémédiablement bouleversées et les mystères du premier tome s’épaississent de plus en plus.
Un coup de cœur pour cette année 2014.
Un regret ? L’attente à venir d’ici la parution du troisième tome !
Mon Donjon, mon Dragon.
On pitche un peu avant de parler de cette novella de Lilian Peschet :
Bram est le modèle même du geek parfait : une carrière professionnelle vouée au développement de sites web pour clients pénibles, une vie sociale principalement consacrée aux jeux de rôles, aux jeux vidéo et à la lecture de romans de science-fiction ou de fantasy, et une vie sexuelle… proche du néant. Pourtant, un grain de sable va venir perturber cette mécanique bien huilée. Ce grain de sable s’appelle Aurore, une jeune fille apparemment bien sous tout rapport et qui débarque en tant que stagiaire dans l’entreprise de Bram. Aurore va bouleverser sa vie… mais pas forcément dans la direction souhaitée.
Mon Donjon Mon Dragon est plus qu’un roman : c’est un manifeste du nerd, une véritable exploration sociologique de l’étrange univers dans lequel évoluent les geeks, et une déclaration d’humour noir et grinçant. Les geeks ont donné au monde ses plus beaux cerveaux, et leurs rangs grossissent chaque jour : Mon Donjon Mon Dragon nous incite à considérer de plus près ceux que – par cruauté ou simplement par bêtise – le monde a longtemps appelés losers.
Alors ok, vous me direz que ce n’est pas de la SFFF à proprement parler, mais les thématiques abordées nous seront familières. Pour le moment, j’aime beaucoup la façon dont Lilian évoque la trajectoire de Bram au début de la novella. Les scènes avec les clients (la première notamment) sont bien sympa. Forcément, j’en suis seulement au moment juste après la rencontre avec Aurore, donc il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir dans ce Donjon, mais j’aime déjà beaucoup ce que j’en ai exploré !
Les ebooks achetés aujourd’hui :
Une novella dont le pitch m’intrigue énormément.
Cassandra est une étudiante un peu particulière : héritière de l’antique famille royale des Galata, la jeune princesse prépare une thèse de Magie à l’université. Passant en revue les grimoires les plus vénérables et les plus prestigieux, l’académicienne mène une vie rangée et, pour tout dire, un peu ennuyeuse : elle rêve par-dessus tout d’aller sur le terrain et de devenir enfin Chasseuse de livres. Car la Magie a beau avoir déserté le pays depuis quatre siècles, certains nostalgiques des arts occultes semblent convaincus que l’énergie mystique est sur le point de reparaître. Mais les évènements prennent une tournure inattendue le jour où la jeune érudite reçoit une invitation pour une soirée à la Fondation des Sciences Occultes. La vénérable Tamora Caton a en effet une mission à lui confier : retrouver le mythique « L’Appel des Anciens », plus qu’un livre, une légende des arts magiques et une source de pouvoirs terribles pour celui qui mettra la main dessus. L’occasion est trop belle. Mais l’étudiante n’imagine pas encore que son chemin sera parsemé d’embuches et dépassera de loin sa simple curiosité scientifique. Dans l’ombre, les convoitises s’aiguisent.
Sachant que c’est Walrus qui produit ce texte d’une centaine de pages, je n’ai aucun doute sur son originalité (surtout qu’un côté steampunk est annoncé, du coup, étant peu familier du genre, ça ne peut que m’intéresser) et les premiers retours de lecture sont très encourageants.
Vous rappelez du fabuleux Au Sortir de l’Ombre de Syven ? Et bien en fin de chronique, j’évoquais cette nouvelle qui se déroule dans le même univers.
Étonnamment, je ne l’avais pas encore lue. Ce sera bientôt un oubli réparé.
Prêts à vous replonger dans les Ombres et à affronter de nouveaux des Gothans ? Moi je le suis !
Dernier achat pour cette journée dédiée à la SFFF francophone. Une nouvelle que j’ai trouvée dans la liste d’achat d’Alex Evans (oui, l’auteur de La Chasseuse de Livres ci-dessus). Le résumé me tente bien et c’est l’occasion de découvrir le travail de la jeune maison d’éditions Flammèche.
Mai 1610.
Paris est en émoi suite à l’assassinat du roi Henri IV. Mais Hector n’a que faire des intrigues politiques qui secouent la capitale. Un homme à l’allure inquiétante a fait enlever ses sœurs et il est prêt à tout pour les retrouver.
Cependant, le bretteur est loin d’imaginer quels sombres desseins se jouent réellement dans les entrailles de la ville.
D’autres titres sont présentés ici ou là :
- Walrus met en avant 5 de ses titres, dont le LDVELH Big-Bang à Astrahal.
- Sur Facebook, de nombreux messages concernant les achats de nombreux lecteurs.
- Naturellement, le blog de Cécile Duquenne : SFFF 100% VF !, pour découvrir des dizaines et dizaines de titres.
- Enfin, ici même, grâce aux tags SFFF francophone ou encore Rendez-vous au 14 pour les LDVELH de Walrus (et en n’hésitant pas à fouiller un peu car les plus anciennes chroniques ne doivent pas être associées au tag).